Invité
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![Rencontre matinale [Asaki] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) | | Sujet: Rencontre matinale [Asaki] Ven 11 Juin - 20:00 | |
| ~ Les centres commerciaux, A la recherche de vaisselle
Ma conscience s’éveillait petit à petit. J’avais passée la nuit sans rêve. J’essayais de me souvenir de ma soirée. En vain. J’humais l’air qui flottait dans l’appartement pour m’imprégner du lieu. Je me redressai rapidement dans mon lit. Tout devenait enfin clair. Mon regard se posa sur l’imbécile heureux qui dormait à point fermé dans mon lit. Ma main tâtonna pour trouver le paquet de Camel qui se trouvait sur ma table de nuit. Je m’allumai une clope tout en retrouvant le fil de mes pensées. Après avoir rencontré un jeune homme du nom de Dean au centre commercial, j’étais rentrée dans mon nouveau chez moi. J’avais rangé mes achats et je m’ennuyais ferme. Aussi mes vieilles habitudes avaient repris le dessus et j’étais sortie en ville. Après avoir bu quelques verres au bar, j’avais dégoté un cavalier et je m’étais rendu dans une soirée de beauf.
Mon regard se posa à nouveau sur le jeune homme. Il n’était pas trop mal. La vingtaine, un corps typé et musclé. Dans mes souvenirs il n’était pas trop mal au lit. Non mais attendez je rêve là. Il est dans MON lit ! Je devais être sacrément amoché pour l’avoir laisser dormir dans mes draps propres. Aucun homme n’a le droit de dormir dans mon pieu. C’est la règle, tu consommes puis tu te casses. J’émis un léger grognement. J’avais un bon mal de tête. J’étais de mauvaise humeur. Béni soit mon emploie du temps qui me laissait ma journée libre. Le mec –je ne savais même pas son prénom, et de toute façon, je m’en foutais– ouvrit les yeux et tourna la tête vers moi. Il me regardait comme on regarde un bijoux, un rayon de soleil pendant l'hivers, bref des yeux de merlan fris a vomir.
« Bonjour ma chérie. »
Et la j’explosai. Je saisis son jeans et sa chemise et je les lui jetai a la figure. Il avait l’air ahuri. Il s’attendait à quoi ? A ce qu’on passe désormais notre vie ensemble ? Tu consommes et tu pars. Tu consommes et tu jettes. C’est la règle. Soudain ma colère tombe et je me mis a rire. Il semblait plus ahuri encore et je riais de plus belle. Il croyait vraiment qu’après une malheureuse nuit, on serait un couple ? J’avais un peu pitié, et mal pour lui. Il devait être le genre de mec bien à croire au coup de foudre, le genre de mec sympas qui t’offre des fleurs, te rapporte le ptit déj au lit et te laisses un mot doux avant d’aller bosser. Le genre de mec qui n’était pas pour moi.
« Je te laisse cinq secondes pour sortir de mon lit, et cinq minutes pour quitter mon appartement. Toi et moi ne sommes rien, ne seront jamais rien. Mais j’ai passé une bonne soirée, je t’en remercie. »
Les cinq secondes, il les passa a me fixer incrédule. Non mais, vous avez déjà vu un mec aussi lourd ? Heureusement qu’on a passé une seule nuit ensemble. J’imaginais déjà la rupture avec larmes, menaces, cris et désespoir. Une cendre tomba sur mon drap et je lâchais un « merdeeeeeee » qui venait du cœur. Je tirai sur ma cigarette, me remplissant la bouche du gout amer, remplissant mes poumons de nicotine. Une pensée me vint a l’esprit, qu’est ce qui aller se produire si Sachiko débarquer maintenant ? Que lui dirait-elle ? Sachiko connaissait vaguement mon passé. Et elle pensait que j’avais tourné la page, que j’avais changé. Je soupirais à nouveau.
« Allez casse toi. »
Je le regardai s’habiller en silence. Il ne semblait pas bien comprendre ce qu’il se passait, mais quelque chose, son instinct sans doute, lui intimait d’obéir. J’eus un sourire en voyant ses muscles saillants. Je songeais a présent a son étreinte et a notre nuit, et j’avais envie de le saisir et de le forcer à revenir au lit. Mais les principes sont les principes. Il avait à présent quitté mon champ de vision. Je me sortis du lit avec grâce et m’étirai. Mon mal de tête n’était toujours pas passé. J’entendis la porte d’entrée s’ouvrir et ne pas se refermer. Quel crétin. Etait il resté sur le pallier ? Les portes ça se ferme tout seul ?!
Je ne retrouvais pas mon shorty, aussi je pris des sous vêtements propres, des noirs en soie, et un kimono – peignoir en soie noir également. Il était un peu transparent. Autant vous dire, c’est une matière que j’ai toujours adoré porter. Je déposai ce qu’il reste de ma clope dans le cendrier, c’est a dire pas grand chose, et j’ouvre la baie vitrée qui donne sur le balcon. Je me dirigeai vers la salle de bain. Mon premier réflexe fut d’attacher mes cheveux en un chignon négligé et de me brosser les dents. Un toussement se fit entendre dans l’entrée. Je le maudissais instinctivement d’être revenu, ou de n’être jamais parti. Je me dirigeais vers l’entrée tout en lançant un :
« Je t’avais dis de par… tir. »
Ma voix s’était perdue. Ce n’était plus mon beauf qui se dressait devant moi, mais un autre jeune homme tout aussi charmant. J’eus le souffle court. C’était une blague ?
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